École des devoirs
L'Ecole des Devoirs d'Inser'action a lieu les lundis, mardis, jeudis et vendredis de 15h30 à 18h. Les mercredis après-midis sont consacrés à des remédiations (réapprentissage des basiques en lecture, en écriture ou en sciences).
L'Ecole des Devoirs d'Inser'action a lieu les lundis, mardis, jeudis et vendredis de 15h30 à 18h. Les mercredis après-midis sont consacrés à des remédiations (réapprentissage des basiques en lecture, en écriture ou en sciences).
Le référent de l'Ecole des Devoirs et des rémédiations est Kamel.
Pourquoi ?
Les Écoles des Devoirs permettent l'égalité des chances entre les enfants issus de milieux défavorisés et ceux des milieux aisés. La langue reste l'une des barrières qui empêche certains parents de suivre et d'accompagner leurs enfants dans leur scolarité. Les enfants dont les parents sont issus de l'immigration ont souvent un handicap par rapport aux enfants dont les parents ont eu un enseignement dans la langue de scolarité de leur enfant. Ce qui nous fait dire que l'École des Devoirs est un outil d'intégration, et donc une nécessité et une chance pour les enfants issus des quartiers défavorisés.
La pauvreté n'ayant ni frontière, ni nationalité, ni religion, on retrouve dans les Écoles des Devoirs des enfants de divers horizons. La grande affluence des enfants dans les Écoles de Devoirs témoigne de l'intérêt et de l'efficacité que représente ce genre de structures.
Historique des Écoles des Devoirs en Belgique
"Les Écoles des Devoirs sont nées en Wallonie et à Bruxelles suite à une expérience menée en Italie. Elles se sont développées, dans la foulée de mai 1968, sur base du constat que l’école ne faisait que reproduire les inégalités sociales. Devant l’absence de réponse de l’École face à ces inégalités, des citoyens et des associations se sont mobilisés.
La première École des Devoirs est apparue à Bruxelles, en 1973, dans le quartier ghetto de Cureghem où vivait une population ouvrière italienne.
Par la suite, d’autres initiatives ont vu rapidement le jour dans divers quartiers de Wallonie et de Bruxelles, là où l’on trouve une population socialement et culturellement défavorisée, qu’elle soit immigrée ou non. Les Écoles des Devoirs y sont soit l’émanation de personnes privées qui fondent une A.S.B.L. autour d’un projet d’écoles de devoirs, soit un service offert par des acteurs privés ou publics dans le cadre de nouveaux dispositifs mis en place par les pouvoirs publics tels services sociaux divers, maisons de quartiers, maisons de jeunes, A.M.O., etc.
Les Écoles des Devoirs ne sont pas là pour pallier les lacunes du système scolaire mais sont des structures d’accompagnement de la scolarité pour des populations dont le rapport à l’école et au savoir est difficile, et qui ne se limitent pas au soutien scolaire mais organisent des activités socioculturelles et sportives."