Phobie scolaire
Chers Lecteurs et Chères Lectrices,
Avez-vous déjà entendu parler de la phobie scolaire ?
Nous entendons souvent parler dans les médias que certains enfants et adolescents sont touchés par l’absentéisme, le décrochage scolaire, les troubles d’apprentissages et tant d’autres difficultés.
Pour ceux et celles qui veulent en apprendre davantage sur la phobie scolaire, jetez un coup d'œil ci-dessous.
Les jeunes phobiques scolaires, ne sont pas des élèves qui ont mal au ventre le jour de l’interro de néerlandais, mais ce sont des élèves qui refusent d’aller à l’école parce qu’ils n’y arrivent pas. Ces jeunes se sentent incapables de franchir la porte de leur école en raison d’une angoisse extrême. Il arrive que certains jeunes, à l’idée d’aller à l’école, se sentent incapables de sortir du lit.
Attention ! Ce n’est pas qu’ils ne veulent pas aller à l’école, c’est qu’ils n’y arrivent pas malgré leur volonté de s’y rendre.
Il peut y avoir de multiples raisons à la phobie scolaire. Nous retrouvons des raisons internes à l’élève comme son perfectionnisme, sa peur d’échouer ou un manque de désir d’apprendre. La phobie scolaire peut également être due aux attentes de réussites scolaires parentales et aux diplômes et réussites des proches de l’élève. Les événements perçus extrêmement violents pour l’enfant et le jeune comme le harcèlement et les violences répétitives, peuvent également être à l’origine d’une phobie scolaire. Le décès d’un proche, la séparation parentale ou un parent malade font aussi partie des causes liées à la phobie scolaire.
Que ressent exactement l’élève touché par la phobie scolaire ?
La phobie scolaire se manifeste par une grande détresse émotionnelle associée à des symptômes physiques. Ces symptômes se caractérisent par des nausées, des maux de ventre, des maux de tête, des vomissements, des insomnies, une perte d'appétit, …
Les parents et l’entourage de l’élève doivent être vigilants sur les manifestations psychologiques comme le retrait des activités de groupe, des conduites agressives ou addictives, des états dépressifs ou anxieux, ou encore des idées suicidaires.
Dans ces situations, il est important que l’école soit attentive au mal-être du jeune pour l’aider à maintenir le lien, et tisser des liens avec ses camarades de classe.
Il est conseillé que le jeune garde le lien avec l’école, mais il est déconseillé de forcer le jeune à aller à l’école.
La première chose à faire, c’est de consulter un médecin ou un professionnel qui pourra aider et accompagner les parents et l’élève touchés par la phobie scolaire. Une thérapie psychologique est nécessaire pour traiter cette phobie. Ensuite, il faudra discuter avec les membres de l’équipe scolaire, sur les aménagements possibles à mettre en place pour que l’élève puisse poursuivre son apprentissage.
Le confinement peut avoir un effet de soulagement pour le jeune, car l’idée de ne plus devoir aller à l’école et rester à la maison, dans son refuge peut être réconfortante. Mais quand il faut retourner à l’école, la peur s’amplifie et le problème risque de s'aggraver.
Il arrive que des jeunes n’aient parfois pas envie de se rendre à l’école et ils vont tenter de trouver des arguments pour convaincre les parents de ne pas y aller. Cela ne veut en aucun cas dire que votre enfant est touché par la phobie scolaire. Il se peut que le jeune soit, par exemple, peu motivé pour aller à l’école. Un manque de motivation et un manque d’envie de se rendre à l’école ou d’apprendre ne se concluent pas de suite à une phobie scolaire.
La phobie scolaire est une problématique qui nécessite une prise en charge du jeune auprès d’un médecin, d’un psychiatre, d’un psychologue, voire d’autres spécialistes.
Bonne nouvelle ! Inser’action peut répondre à toutes vos questions concernant la phobie scolaire. Nous ferons le nécessaire pour vous éclairer et vous orienter vers des spécialistes qui peuvent vous proposer une série d’aménagements possibles voire une psychothérapie dans le cas où votre enfant présente des manifestations psychologiques et physiques, liées à la phobie scolaire.
Neslihan - Travailleuse sociale