Je joue donc j’apprends !

Les jeux de sociétés ont une vertu éducative : ils apprennent à rester assis, à attendre son tour, à se concentrer, à comprendre, à respecter des règles et à élaborer des stratégies pour essayer de gagner.

Ils permettent de progresser dans plusieurs domaines : la culture générale, l’adresse, la mémoire, le raisonnement, le triage, l’analyse, l’expression,…

Les jeux de société contribuent également à l’éveil de l’enfant, ils ont un rôle dans l’amélioration d’aptitudes apprises à l’école comme le calcul ou le langage, …

Jouer à des jeux de sociétés, c’est partager, partager un moment de convivialité à plusieurs. Lorsque les parents prennent un moment pour jouer avec leurs enfants, cela permet de passer un bon moment de complicité et d’échanges en dehors des contraintes de la vie quotidienne. Les parents pourraient être surpris de voir que les enfants sont des pros de la mémoire et de l’imagination et que donc pour pouvoir gagner certains jeux, il faudra se surpasser.

Même si à notre époque on considère parfois les jeux de sociétés  comme étant destinés aux enfants, à la base ils étaient réservés aux adultes, cela fait à peine un siècle que l’on a commencé à en concevoir pour les enfants. Il faut savoir que le jeu de société a fait partie de la vie des rois de tous les continents. Les premières traces d’un jeu de société seraient celles du « Jeu Royal d’Ur » qui aurait plus de 4500 ans!

Les jeux coopératifs :

Ces sont des jeux où les joueurs doivent unir leurs forces et stratégies pour essayer de gagner ensemble soit, contre un élément du jeu soit, contre un adversaire commun. Les joueurs gagneront ou perdront tous ensemble, ils doivent donc trouver un moyen de s’associer et de s’entraider pour gagner la partie.

Les enfants de maternelle acceptent plus facilement la règle du jeu car la défaite ou la victoire est commune et ne les met donc pas en situation d’échec.

A partir de 12 ans, la coopération implique que chaque action de jeu ait des conséquences sur l’atteinte de l’objectif commun. Il faut donc analyser la situation et prendre des décisions collectives. La coopération permet de souder un groupe et de valoriser les compétences de chacun grâce aux échanges.

Entre les 2, l’enfant a besoin de se confronter aux autres, ce qui lui permet d’améliorer ses faiblesses et renforcer ses atouts. Cette compétition est nécessaire pour les enfants entre 6 et 12 ans, c’est pourquoi il existe très peu de jeux coopératifs correspondant à ces âges.

Apprendre à perdre :

Cela permet d’apprendre à gérer ses émotions et cela donne envie de se surpasser. Ce qui est important, c’est de proposer un niveau de jeu adapté au joueur, ce qui lui donnera envie de se battre à la fois contre son adversaire et à la fois contre lui-même. Il y a des jeux adaptés à chaque tranche d’âge en fonction des capacités et du temps de concentration et cela est toujours notifié sur les boites de jeux. A partir de 10 ans généralement, l’enfant peut jouer à tout.

L’acceptation des règles :

Lorsque l’on joue, il y a une règle connue de tous et on ne pourra rien y changer, il y aura un gagnant et un perdant. C’est un aspect de justice que le jeune joueur apprend à accepter. Les règles et les droits sont communs et aucune transgression n’est permise. Et même, si on a envie d’être supérieur à l’adversaire, il faut le respecter et respecter le fait qu’il puisse gagner et le fait qu’on puisse perdre.

Le jeu est un outil parfait de socialisation, il apprend à vivre en société, il impose des lois qu’on est obligé de respecter pour pouvoir jouer.

A travers la confrontation, l’enfant est préparé aux futurs affrontements sociaux auxquels il sera confronté dans sa vie d’adulte.

Les stratégies :

C’est un aspect du jeu qui développe la pensée logique, il faut se construire un raisonnement qui se base autant sur les qualités que sur les faiblesses de son adversaire. Cela développe l’esprit de l’enfant qui sera plus apte à prévoir et à anticiper les diverses possibilités d’actions de son adversaire.

Voici donc une manière d’apprendre plein de choses et ce, tout en s’amusant !

Coralie,

Assistante sociale

Sources :

https://associationavag.files.wordpress.com/2014/04/interetjeuxsoc.pdf

http://lasocietedujeu.wordpress.com/ii-levolution-des-jeux-de-societe-reflete-celle-des-societes/