Adolescence et insécurité

30 Septembre 2012

 

Adolescence et insécurité

Dans cet article, je souhaite aborder la question de la violence que les jeunes adolescents peuvent avoir les autres ou entre eux-même.

En effet, envers eux-mêmes, peuvent-ils devenir plus violents ? Sont-ils responsables de la montée du sentiment d’insécurité dans la société?

Durant notre existence, nous ressentons des fortes pulsions telles la violence et l’agressivité. Ces pulsions nous devons apprendre à les canaliser. Elles proviennent souvent de l’anxiété, lorsque celles-ci atteignent un niveau qui n’est plus supportable le jeune s’apaise momentanément en passant à l’acte par des agissements agressifs. Chez les garçons, ces agissements se traduisent par des conduites à risque (par exemple au volant d’une voiture),ils préfèrent le faire devant un public car un tel acte est considéré comme une affirmation de leur virilité, de leur courage et de leur insensibilité à la douleur.

Au niveau des filles, cela se traduit plutôt par la boulimie, l’anorexie ou l’automutilation que l’on appelle aussi « cutting ». L ’angoisse concernant des problèmes familiaux , pour le jeune placé devant par exemple, «  la coupure infligée sur le corps provoque momentanément une anesthésie surtout à l’arrêt des pensées obsédantes » […] « du coup agir, passer à l’acte pour arrêter de penser ». Le jeune se coupe volontairement certaines parties de son corps ou bien il s’inflige des brulures. Souvent ses proches sont dans l'ignorance de sa souffrance et de ses manifestations qu’il peut cacher facilement. Mais paradoxalement dans certains cas, le cutting est un moyen d'attirer l'attention, de ne plus être insignifiant : se faire mal pour attirer la sympathie. Le but recherché est tout simplement de ne plus ressentir de tensions et de contrôler leur souffrance.

Nous constatons depuis plusieurs années qu'une nouvelle forme d’agression est apparue, c’est celle envers les parents, ceux-ci deviennent de plus en plus victimes de leur propre enfant. Un des facteurs de ce constat de l’augmentation de la violence est la société qui favorise de plus en1 plus cette augmentation en ghettoïsant certaines agglomérations. La population reste dans un milieu fermée ou le taux de chômage explose.

La question finale que l’on se pose est comment venir en aide à ces jeunes adolescents qui se font du mal. La clé est la communication, être là pour la personne, la soutenir sans la juger. Parler à une personne de son entourage est parfois difficile pour le jeune, dans ce cas se tourner vers un professionnel tel qu’un psychologue ou un éducateur qui pourrait venir en aide peut être une solution.

Sibel

 

 

 

 

1Didier Robin,  Adolescence et insécurité, Ed. Yapaka  

 

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