1001 manières d’être parent
1001 manières d’être parent
En collaboration avec le Méridien (centre de santé mentale) & l’AMO Inser’Action, la consultation O.N.E a mis en place un projet de parentalité "1001 manières d'être parent". Ce groupe de parole a commencé le vendredi 11 mai 2012 et vous avez été 6 à y participer. Nous espérons dans l'avenir vous voir plus nombreux encore!
Ce groupe de parole s’adresse aux parents (papas et mamans) et porte sur un thème général : « les étapes du développement de l’enfant ». Lors de cette première rencontre beaucoup d’échanges ont eu lieu avec d’autres parents, des points de vue, des vécus, etc...Nous avons essayé d’analyser et de comprendre des situations, d’envisager certaines réponses. Trois points ont été fortement soulevés :
· Le rôle des parents, surtout celui du père
· Le moment des repas
· Les limites
Un point sur lequel toutes les mamans se sont regroupées était relatif au fait qu’elles constatent que le père au sein de la famille joue un rôle beaucoup plus laxiste (il a tendance à gâter l’enfant) et la mère castratrice. Elle est donc perçue comme étant la « méchante ou la mauvaise maman ». Cette situation met souvent en désaccord les parents. Voici un exemple : Mme donne un Danone par jour à sa fille et lorsque celle-ci en veut plus elle fait la demande au papa qui lui va lui en donner autant qu’elle veut. Ce qui crée un désaccord entre les parents. Selon les mamans, le papa n’arriverait pas à montrer son amour d'une manière directe et c’est pour cela qu’il répondrait de manière disproportionnelle aux souhaits de l’enfant.
Le moment des repas est souvent perçu comme un moment de tension par les parents. Ces moments sont stressants pour les parents s’ils mangent en même temps que l’enfant et en plus ils font passer leur stress à ceux-ci. Pour que l’enfant ne fasse pas sa crise en voulant l’assiette des parents, les mamans préfèrent toutes donner d’abord à manger à leur enfant et puis après ce mettre à table et mettre ainsi à distance leur enfant. Un des conseils donné est que lors des repas il faut parler calmement pour ne pas surexciter l’enfant et gérer la situation. Par exemple, l’enfant renverse son assiette par terre et le papa se met à lui crier dessus. Une manière de faire serait de ne pas crier sur l’enfant et de lui demander de nettoyer les dégâts surtout s’il a plus de 3 ans.
Nous avons également abordé les limites et l’importance d’éduquer l’enfant. METTRE DES LIMITES C’EST AUSSI MONTRER QU’ON LES AIME. Une maman nous a donné l’exemple de son enfant qui ne veut pas faire ses devoirs. La maman finissait par craquer quand l’enfant ne collaborait pas et donc abandonnait tout effort. Une possible solution serait de priver l’enfant de ce qu’il aime et de le laisser dans sa chambre. La chose à ne pas faire est de comparer les frères et sœurs en disant : « regarde ta sœur comment elle étudie bien ». Au lieu de motiver l’enfant celui-ci va se dire : « je ne suis pas la fille parfaite que maman attend de moi ». Nous avons aussi abordé la période de l’opposition, c’est une période où l’enfant à tendance à dire « non » à tout. Nous avons rassuré les parents en leur disant que c’était un passage normal pour l’enfant.
Conclusion :
Nous avons fini par un tour de table où nous avons demandé l’avis sur ce débat aux parents. Ce qui en ressortait c’est que les parents se sentaient soulagés et rassurés car on se rend compte qu’ils ne sont pas seuls dans leurs difficultés face à leurs enfants.
Le groupe a été très participatif et une nouvelle séance aura lieu le vendredi 8 juin à partir de 9h30 à l'ONE, rue de la poste n 37, 1210 Saint-Josse.
Sibel