La Filiation

31 Décembre 2012

 

La Filiation

 

La parentalité, quel drôle de mot ! Certains d’entre vous ont participé à la réalisation d’un projet DVD avec Inser’Action sur la parentalité. C’est vrai que c’est un sujet qui nous intéresse, qui nous interpelle, qui nous échappe, qui nous bouleverse… Et qui dit parentalité dit filiation.

On ne naît pas parent, on le devient. Cela commence très tôt, même quand l’enfant n’est pas encore là. Il suffit d’avoir le projet d’en avoir un.

L’annonce de l’arrivée d’un enfant provoque chez chacun des émotions différentes, des bouleversements, des questions. Pendant toute la durée de la grossesse, vous imaginez comment il sera, à qui il va ressembler, comment il va,… L’enfant existe déjà dans votre tête même s’il n’est pas encore tout à fait là.

Les parents, une fois que l’enfant est là, commencent à chercher quelle place occuper auprès de lui, ce qui n’est pas une tâche simple.

L’arrivée d’un enfant est toujours un événement important pour toute la famille. De plus, chaque enfant qui naît s’inscrit dans une histoire familiale.

C’est donc au travers de la filiation que la société situe officiellement l’enfant par rapport à ses parents.

Cherchons ce que le mot filiation veut dire dans le dictionnaire :

« La filiation est la transmission de la parenté lorsqu'une personne descend d'une autre.

On distingue ici la consanguinité (degré de similitude génétique entre deux individus possédant un lien de parenté) et la parenté au sens plus large qui concerne autant les liens de procréation (géniteur, génitrice et progéniture) que les liens plus purement sociaux et culturels des statuts de père, mère, fils et fille. »1

La filiation fait naître des droits et des devoirs envers l’enfant et permet son entrée au sein d’une famille.

La filiation maternelle est évidente. Peu importe votre état civil (mariée, célibataire, veuve, divorcée), la femme sera toujours reconnue comme la mère de l’enfant.

La filiation paternelle est un peu plus compliquée. Voyons comment elle est établie :

·         Par le mariage (également si la maman est veuve ou si le couple est divorcé depuis moins de 300 jours). Depuis le 1er juillet 2007, il est possible d’annuler cette présomption lorsque les parents sont séparés depuis un certain temps.

·         Pour les couples non mariés, il faut une reconnaissance officielle de l’enfant par son père et avec le consentement de la mère. La reconnaissance par le père non marié peut être faite avant la naissance de l’enfant, à la maison communale sur présentation d’un certificat attestant la grossesse.

·         La filiation paternelle peut aussi être obtenue par une action en recherche de paternité. Celle-ci doit toujours être effectuée avec le consentement de la mère. Si cette dernière refuse la reconnaissance du père, celui-ci peut toujours introduire une action auprès du tribunal de première instance du domicile de l’enfant. Lorsque l’enfant n’est pas reconnu par son père, la mère a seule l’autorité parentale. Elle pourra demander que la paternité soit établie par un jugement du Tribunal de première instance.

·         La filiation peut aussi être établie par adoption 2

 

Cristina

 

 

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