Comme il s’agit d’une année inédite, il me semblait évident de donner la parole aux parents quant à cette nouvelle rentrée scolaire qui s’annonce particulière. J’ai donc contacté trois parents afin d’avoir leur avis sur cette rentrée scolaire : Un papa qui a des enfants en primaire et secondaire,...

Nous organisons des cours d’apprentissage du français destinés aux parents mais actuellement le groupe ne compte que des mamans.De temps en temps, nous organisons une table de discussion sur diverses thématiques.Comme dans le groupe, il n’y a que des mamans, le thème de la parentalité et des...

Mme F. est une maman qui a la quarantaine et qui est originaire d’Amérique Latine. Voici son témoignage : « Dans mon pays, j’ai toujours été élevé dans les limites, dans l’organisation et les règles. Je suis la dernière, nous sommes 10 enfants : j’ai 5 frères et 4 sœurs. Par exemple : on dormait à...

Familles d’accueil

31 Décembre 2015

 

Ce lundi 30 novembre la Fédération Wallonie Bruxelles a lancé une campagne visant le recrutement de familles d’accueil. Le but de cette campagne est d’essayer de trouver plus de familles prêtes à accueillir des enfants en danger ou en difficulté mais aussi de valoriser les personnes qui sont déjà accueillantes. En Belgique francophone, il y a environ 4700 jeunes qui vivent en famille d’accueil, ce type de placement est généralement mieux vécu et plus sécurisant qu’un placement en institution, d’où l’importance d’avoir plus de familles candidates. Trois quarts de ces jeunes sont placés chez des membres de leur famille élargie, l’autre quart est accueilli dans une famille extérieure sélectionnée par les services de placement familial. En effet, il y a de nombreux enfants qui ne peuvent plus être pris en charge par leurs parents et ce pour diverses raisons et/ou difficultés. Il y a plusieurs types de placement, tout d’abord il y a les placements issus d’un accord avec les parents et qui font partie de l’aide volontaire de l’aide à la jeunesse et alors, il y a les placements ordonnés par le Tribunal de la Jeunesse, c’est-à-dire lorsque les parents ne sont pas d’accord et que nous nous retrouvons dans le cas de figure de l’aide contrainte, cela signifie que les enfants se retrouvent en situation de danger ou de difficultés où une autre solution que le placement n’est pas possible. A savoir que la déjudiciarisation et le maintien des liens familiaux sont des grands principes de l’aide à la jeunesse. Ce qui veut dire que les acteurs de l’aide à la jeunesse essayent au maximum que les décisions soient prises en accord avec les parents, et essayent d’éviter au maximum que les situations passent par le tribunal car l’écartement, l’éloignement de la famille doit vraiment être l’exception.

L'éloignement de l’enfant est une décision grave et doit permettre aux parents d'envisager autrement leur fonction parentale, encadrés et accompagnés par des travailleurs sociaux le jeune et ses parents reconstruisent peu à peu une relation différente qui les conduira si possible à revivre ensemble. Le placement familial constitue donc à la fois un outil de distanciation et de maintien du lien avec les parents. [1]

Le placement familial concerne les enfants de 0 à 18 ans et peut être en fonction de la situation, soit d’urgence (15 jours, qui peuvent être prolongés d’un mois maximum) ,de courte durée (90 jours, renouvelables deux fois) ou de moyen long terme (pendant une année, renouvelable plusieurs fois), la priorité reste l’intérêt de l’enfant.

Toute famille peut être candidate, qu’importe la culture ou la situation sociale, qu’elle soit monoparentale, recomposée, sans enfants, etc. Les services de placement familial procèdent à la sélection des familles candidates. «  Etre famille d’accueil, c’est soutenir une famille en difficulté, prendre un enfant par la main et l'accompagner au quotidien pour en faire un adulte épanoui et heureux. Priane »[2]

« La sélection comprend une phase d’information, d’analyse et d’évaluation du projet des candidats, ainsi qu’une formation. Au terme de ce processus, le service de placement familial décide de retenir ou non la personne ou la famille comme futur accueillant. Au cours des entretiens, le service évalue non seulement les motivations de la famille mais aussi les répercussions que pourrait avoir le projet d’accueil.

Il aborde toutes les questions psychosociales, réglementaires, juridiques et administratives du placement. L'investissement affectif à l'égard d'un enfant est déjà bien présent chez les candidats à l'accueil : le service explore également avec eux leur capacité à tenir compte des parents de l’enfant. Cette phase dure de 4 à 6 mois, explique la Fédération Wallonie-Bruxelles. »[3]

Tout au long du séjour d'hébergement, la famille d'accueil est accompagnée par des éducateurs, des psychologues et des assistants sociaux. Le contact est maintenu avec la famille du jeune. La famille d'accueil reçoit aussi un soutien financier et des interventions sont prévues pour les frais médicaux par exemple.

Une personne qui serait intéressée ou qui voudrait s’informer sur le fait de devenir accueillante peut retrouver toutes les informations sur www.lesfamillesdaccueil.be.

Coralie

Assistante sociale

Sources :

-http://www.rtbf.be/info/regions/detail_devenez-famille-d-accueil-l-aide-a-la-jeunesse-part-en-campagne?id=9151353

-http://www.aidealajeunesse.cfwb.be/index.php?eID=tx_nawsecuredl&u=0&g=0&hash=ea2b651e54c97530a00a71b855a82dd2a081aed0&file=fileadmin/sites/ajss/upload/ajss_super_editor/articles/Documents-articles/depliant_BD.pdf

-http://www.lesfamillesdaccueil.be/